Händel, maestro businessman !
Denis Comtet

Durée 1h15
Georg Friedrich Händel
°1685 †1759

OUVERTURE DE RINALDO | 4mn

CONCERTO POUR ORGUE OPUS 4, N°3, EN SOL MINEUR | 11mn

CONCERTO GROSSO OPUS 6, N°1, EN SOL MAJEUR | 12mn

CONCERTO POUR ORGUE OPUS 4, N°4, EN FA MAJEUR | 10mn

CONCERTO GROSSO OPUS 6, N° 2 | 11mn

CONCERTO POUR ORGUE N°13, HWV 295 | 12mn

 

Comment attirer le public vers les salles de concert, quels moyens utiliser pour éviter qu’il ne se tourne définitivement vers le « divertissement », au sens latin du terme ? Aussi étonnant que cela puisse paraître, Haendel, compositeur de génie, mais également homme d’affaire redoutable, a été confronté à ces problématiques, et a tenté d’y apporter des solutions, musicales !

En effet, le concerto pour orgue (invention toute « händélienne » !) s’est d’abord inscrite dans le cadre de l’oratorio : dès 1735, Haendel, jouant de sa  virtuosité et de ses qualités d’improvisateur pour « meubler » certains entractes, s’était donné pour mission de ramener par ce biais un public au sein de la Royal Academy, qu’il dirige alors.

Il en va de même pour les concerti grossi de son opus 6, composés en l’espace d’un mois, et publiés en 1739 : on sait qu’ils ont été joués en interlude d’odes et d’oratorios à Londres afin de lutter, grâce à la grande variété de styles compositionnels utilisés, contre la troupe concurrente de l’Opera of the Nobility,  renforcée à prix d’or de chanteurs italiens alors très appréciés du public anglais.

C’est donc un programme très « marketing » que propose Hemiolia, accompagné pour l’occasion de l’organiste Denis Comtet : découvrez les secrets de communication de Georg Friedrich Händel !

DENIS COMTET : ORGUE

DISTRIBUTION  2 VIOLONS | ALTO | VIOLONCELLE | CONTREBASSE |CLAVECIN ET/OU THÉORBE

DENIS COMTET

Pianiste, organiste, chef de chœur et chef d’orchestre, Denis Comtet étudie l’orgue au Conservatoire de Saint-Maur avec Gaston Litaize, puis avec Michel Chapuis au CNSMD de Paris.
Il se forme par ailleurs à la direction d’orchestre
à Rome auprès de Bruno Aprea.